Avec les œuvres de :
Ben, Mark Brusse, Pol Bury, Lourdes Castro (avec André Morain), Jean-Louis Colot, Pierre Cordier, Pierre Descargues & Catherine Valogne, Erik Dietman, Suzy Embo, Jacques Evrard, Philippe Gielen, Jean-Louis Godefroid, Charles Henneghien, Scott Hyde, Roger Kockaerts, Tetsumi Kudo, Pol Mara, Eric Masquelier, Jacques Meuris, Jean-Paul Philippe (avec Roberto Crocella, Jean-Bernard Naudin et Marcello Stefanini), Jean-Michel Pochet, Jacques Richez, Marcello Stefanini, Gérard Titus-Carmel, Francis Tondeur, Topor, Serge Vandercam, Georges Vercheval.
Soit près de 30 auteurs, photographes et utilisateurs occasionnels…
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TABLE-RONDE
La photographie est-elle soluble dans le Daily-Bul ?
Table ronde animée par Dominique Mussche en présence de Georges Vercheval et, entre autres, Guy Jungblut, Suzy Embo, Christian Carez, Jean-Marc Bodson, Charles Henneghien, Jacques Evrard, Philippe Gielen, Emmanuel d’Autreppe.
Dimanche 27 novembre à 15h
Au Centre Daily-Bul & C°
Entrée libre
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DEVERNISSAGE
Parcours commenté par Jacques Charlier, artiste proche de la pensée Bul et auteur de l’essai La Photographie au service de l’idée (Tandem, 1990), en compagnie d’Emmanuel d’Autreppe (éditeur et historien de la photographie).
Le dimanche 22 janvier 2017 à 15h
Entrée libre. Réservation souhaitée
Jacques Richez a exercé le métier de graphiste en Belgique et fut le grand ami de Pol Bury, des Balthazar et du Daily-Bul. Il est l’auteur de logos devenus familiers (Province de Hainaut, CHU de Tivoli à La Louvière, Générale de Banque…). On lui doit d’innombrables affiches, dont celle de l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1958, ou d’autres réalisées pour le théâtre (Shakespeare, Molière, Bataille, Beckett…). Jacques Richez s’exprimait aussi plus librement, comme dans ses colour traps, ou dans un livre de photomontages, « Ricordo di Carrara », édité
au Daily-Bul en 1979.
Jacques Richez fut l’ami, le grand ami de Pol Bury
et des Balthazar, et par voie de conséquence
du Daily-Bul dont il appréciait le bouillon d’impertinences et d’humour (parfois poétique). Il y trouvait et appréciait une rigueur assez bien camouflée sous une enveloppe de désinvolture calculée. Il semblait s’y retrouver à l’aise, lui le sévère défenseur de l’image porteuse, l’accusateur véhément ou désabusé de certains shérifs et ignorantins de la culture.
Sa forte moustache pouvait frissonner, s’aiguiser,
s’attendrir. Dans ses affiches, ses photo-montages,
nous appréciions son humour sage ou féroce,
réfléchi et insolite. Théâtre en deux dimensions
au centre des sujets traités, interrogateur sans à priori.
Et ses logos nous le rappelaient à bien des coins
de rues.
Petite médaille sur son veston de tweed, les initiales
J.R. qu’il utilisait avec pudeur et discrétion dans
de nombreux textes théoriques souvent durs, comme pour rejoindre par l’alphabet l’image d’un personnage inquiétant, héros sulfureux de la télévision du temps.
Cher Jacques Richez, tendre filou.
André Balthazar / 2010
« Graphistes sér. ch. clients ayant du talent. » (J.R.)
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